CE QUI DISTINGUE NOTRE PARTI: La ligne qui va de Marx à Lénin, à la fondation de l'Internationale Communiste et du Parti Communiste d'Italie (Livorno, 1921), à la lutte de la Gauche Communiste contre la dégénerescence de l?Internationale, contre la théorie du "socialisme dans un seul pays" e la contre-révolution stalinienne, et au refus des froints populaires et des blcs partisans et nationaux; la dure uvre de restauration de la doctrine et de l'organe révolutionnaires au contact de la classe ouvrière, en dehors de la politique personnelle et électoraliste.
La guerre est le milieu propre au capitalisme: impérialisme signifie en effet, concurrence internationale accrue, guerres commerciales acharnées, exportations de capitaux qui entrent inévitablement en compétition, contrôle des sources de matières premières et des voies pour les transporter en excluant les concurrents, jusqu’à l’explosion incontrôlée de conflits, d’abord locaux puis plus étendus, et, en perspective et en présence de conditions matérielles favorables et nécessaires, à une échelle mondiale.
Lire la suite...On ne s'intéressera pas ici au bien-fondé de la polémique « oui au vaccin / non au vaccin », spécieuse et exploitée à des fins exclusivement et bassement politiques (surtout en période électorale : et chaque fois qu'on n’est pas en période électorale, dans le domaine sacré du mécanisme démocratique). D'autre part, on sait bien que la science bourgeoise dans toutes ses variantes, y compris les pseudo-sciences, est soumise aux lois du profit, de la concurrence, en un mot de l'économie capitaliste : puissance excessive de l'industrie pharmaceutique, dépendance absolue de la recherche aux financements privés et publics, réduction drastique des dépenses improductives (y compris médico-sanitaires), soumission totale au besoin fondamental de préservation du mode de production capitaliste, etc. etc.
Lire la suite...Du 11 au 16 août 1965 eut lieu une authentique révolte dans le ghetto noir de Watts, à Los Angeles, en Californie. La population afro-américaine, déjà exaspérée par une pauvreté diffuse et un chômage croissant, une répression permanente et des conditions de vie misérables, s’insurgea devant le énième cas de violence policière. À l’issue de la révolte on comptait 34 morts du fait des « forces de l’ordre » et de la Garde nationale. Ce fut un des épisodes les plus graves, après ceux de Harlem et Detroit en 1943 et avant celui qui suivit le féroce passage à tabac de Rodney King à Los Angeles en 1992. Notre parti publia immédiatement l’article présent, que nous dédions à tous les prolétaires qui, à la suite de l’assassinat de George Floyd le 25 mai dernier, sont descendus sur les places et dans les rues des États-Unis dans leur ensemble pour manifester leur colère et leur volonté de lutte.
Lire la suite...Nous y sommes encore une fois. À un rythme digne d’une danse infernale, recommence le massacre de nos frères de classe en Palestine, qui subissent depuis désormais plus de soixante ans la domination de la bourgeoisie impérialiste israélienne ; grâce à la complicité traîtresse de toutes les factions nationales de la bourgeoisie arabe, ainsi qu’à l’instrumentalisation de leur cause du fait aussi bien du nationalisme religieux que laïc ou socialisant de « leur » classe dirigeante.
L’utopie idéaliste du « deux peuples deux États », dans un contexte dans lequel la structure économique et la dynamique du capital empêchent un quelconque développement indépendant de celui dit « israélien », s’incarne et se réalise dans la très concrète dystopie d’une « Autorité nationale palestinienne » qui prend en charge le rôle du contrôle, de la gestion, de l’organisation et de la vente de la force de travail de centaines de milliers de prolétaires de langue arabe.
Lire la suite...La brutalité du flic de Minneapolis n’a pas été le comportement exceptionnel d’un policier exalté, psychopathe, hors de contrôle… Mais l’expression « spontanée » de la principale fonction institutionnelle des forces de l’ordre de l’État contemporain, bourgeois et impérialiste : surveiller, punir, réprimer, contrôler tout comportement « suspect », d’abord individuel (la violation ou même la seule intention de violer la propriété privée, dans son acception de stricte possession de marchandise à vendre), mais en puissance et perspective collectif et social (la subversion des formes de la production qui abolira l’appropriation privée du travail collectif des travailleurs salariés du monde entier). Les travailleurs qui luttent quotidiennement pour le salaire, les conditions de vie et de travail, contre et en dehors des règles établies par le droit bourgeois, le savent bien. Tout comme le savent les prolétaires et les masses prolétarisées des zones où éclatent et se déchaînent les guerres, où l’exploitation impérialiste extorque et dévaste sans pitié.
Lire la suite...(Affiche en allemand, anglais, italien, préparée par notre section allemande et diffusée à Berlin)
L’utilisation politique de la pandémie se manifeste aussi avec :
Le voilà donc le cygne noir. Dans la «mortelle normalité» de la marche quotidienne du capital vers la catastrophe, un élément «inattendu» intervient, déclenchant une cascade d’effets qui chamboulent sa routine.
Mais le cygne noir n’était pas si inattendu que cela, à tel point que – en raison de phénomènes très similaires – les États auraient dû préparer des plans d’intervention pour mettre en place des contre-mesures immédiates. Ces dernières années déjà, les meilleurs experts des meilleurs laboratoires du monde étaient engagés dans des études sur les virus qui menaçaient de déclencher des pandémies, et parmi ces virus, il y en avait de type «Corona». Mais nous le savons : dans la «normalité mortelle» du capital, il n’existe pas de plan de sauvegarde de l’espèce : que vienne donc la catastrophe climatique, que le monde entier aille se faire foutre... ! Ce qui importe, c’est de garantir au Capital le droit d’engranger ses profits, encore mieux si c’est à court terme !
Lire la suite...Avery Dennison Belgique. Juin 2020. Les militants syndicaux et les travailleurs ont arrêté le travail durant 3 jours. Des assemblées syndicales ouvrières se sont tenues. Entre 200 et 300 emplois sont en jeu....
L'usine européenne Mactac/groupe Bemis a été implantée à Soignies (Belgique) en 1967. Durant plusieurs décennies, le nombre du personnel oscille entre 300 et 700 personnes. Durant les années 1990-2000, on compte quelques dizaines de licenciements. Néanmoins, les ouvriers & les militants syndicaux engagent quelques batailles afin d'obtenir de nouveaux droits et quelques conquêtes salariales.
Pour nous le Premier Mai n'a jamais été un souvenir, un anniversaire rituel ou une “fête”. Au contraire, il a toujours été un appel à la lutte qui résume en soi l'histoire et l'expérience du prolétariat mondial et les projette dans le futur : et pour conquérir ce futur il faut lutter avec ongles et dents, parce qu'il ne tombera pas dans nos mains comme un fruit mur de l'arbre.
Encore moins aujourd'hui, 2020, le Premier Mai est une “fête”. Les évènements liés à la pandémie du Covid-19 ont montré, une fois de plus, la sauvagerie de la société de classe, de la société du Capital. Des centaines et des centaines de milliers de lieux de travail à travers le monde sont resté ouverts et dépourvus des plus élémentaires mesures de sécurité, alors que tout le reste était fermé “dans l'intérêt de tous”, et les travailleurs et les travailleuses ont été traités comme de la chair à viande. Cela démontre que ce mode de production, tenu par les lois du profit, de la compétition et de l'exploitation n'est pas seulement incapable de résoudre les contradictions que lui-même produit : l'usage qui, partout dans ces semaines, a été fait de la pandémie et de l'urgence, de la maladie et de la médecine, montre aussi, en toutes lettres, que ce n'est pas vrai que “l’on est tous dans le même bateau” !
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